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Montréal, le 29 mai 2023 – Les amis des quartiers « Cœur de l’Est », Anjou et Saint-Laurent se sont réunis pour commémorer l’ascension du Messager universel de Dieu à l’aube de cette matinée mémorable ! L’âme immortelle de la Manifestation de Dieu, Bahá’u’lláh, a pris son envol vers le Royaume éternel, à l'aube du 29 mai 1892, huit heures après le coucher du soleil.

Neuf mois déjà avant son ascension, Bahá'u'lláh, comme l'atteste 'Abdu'l-Bahá, avait exprimé son désir de quitter ce monde. A partir de ce moment-là, il devint de plus en plus évident, d'après le ton des remarques faites à ceux qui parvenaient en sa présence, que le terme de sa vie terrestre approchait, bien qu'il s’abstînt d'en parler ouvertement à qui que ce soit. Pendant la nuit qui précéda le 8 mai 1892, il contracta une légère fièvre qui, bien qu'aggravée le jour suivant, baissa peu après. Il continua à donner audience à certains amis et pèlerins, mais il fut bientôt visible qu'il n'allait pas bien. La fièvre le reprit, plus violente que la première fois, son état général alla sans cesse en empirant, et des complications survinrent qui aboutirent finalement à son ascension, dans sa soixante-quinzième année. Son esprit, enfin libéré de la pénible étreinte d'une vie surchargée de tribulations, avait pris son essor vers ses « autres domaines », domaines « sur lesquels les yeux du peuple des noms ne se sont jamais posés ».

Bahá'u'lláh fut donc emmené pour son dernier repos dans la pièce la plus septentrionale de la demeure de son gendre qui, des trois maisons contiguës au manoir, à l'ouest, occupait la position nord. Il fut inhumé peu après le coucher du soleil, le jour même de son ascension …​

Avec l'ascension de Bahá'u'lláh se termine une période qui, sous bien des rapports, reste sans parallèle dans l'histoire religieuse du monde. Le premier siècle de l'ère Bahá'í avait atteint maintenant le milieu de son cours. Une époque que nulle période des dispensations antérieures ne surpassa pour sa sublimité, sa fécondité et sa durée, caractérisée, sauf pour un court intervalle de trois ans, par un demi-siècle de révélation continue et progressive, était révolue. Le message proclamé par le Báb avait produit son fruit d'or. La phase la plus importante, sinon la plus spectaculaire de l'âge héroïque, était achevée. Le Soleil de Vérité, l'astre le plus grand du monde, s'était levé dans le Siyáh-Chàl (cachot sous terrain de prison) de Tihrán; il avait dissipé les nuages qui l'entouraient à Baghdád, avait subi une éclipse momentanée à Andrinople, en s'élevant vers son apogée, et il s'était finalement couché à 'Akká, pour ne plus reparaître avant un millénaire complet. 

Un témoin oculaire a écrit :

Extérieurement, il était un prisonnier, condamné et lésé, mais en réalité, il était le Soleil de gloire, la Manifestation de la grandeur et de la majesté, le Roi du Royaume de l'équilibre et de la dignité. Bien qu'Il ait fait preuve de beaucoup de compassion et d'amour bienveillant, qu'Il ait abordé tous ceux qui venaient en Sa présence avec tendresse et humilité, et qu'Il ait souvent fait des remarques humoristiques pour les mettre à l'aise, malgré cela, personne, qu'il soit fidèle ou incrédule, instruit ou non, sage ou insensé, n'était capable de prononcer dix mots en Sa présence de la manière habituelle de tous les jours. En fait, beaucoup d'entre eux se trouvaient tremblants, avec un défaut d'élocution. 

Sources :

  • Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous
  • Haji Mirza Heydar Ali, cité dans Révélation de Bahá’u’lláh

 

 

 

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