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Montréal, le 21 novembre 2016 — Fidèle à une réputation bâtie au fil de presque quatre décennies, le Salon du livre de Montréal métamorphose une fois encore la Place Bonaventure !

Cette année, les éditions bahá’íes ont proposé aux visiteurs un thème incitant les jeunes à agir pour le bien-être de leurs communautés : « L’unité dans la diversité ». Pendant toute la durée du salon, du 16 au 21 novembre, des dizaines de jeunes ont laissé un message sur la façon dont ils pouvaient contribuer à mieux vivre dans une société aussi multiculturelle que la nôtre. Huit grandes affiches multicolores incluant les principes bahá’ís ornaient le fond du stand, au design d’une grande beauté.

Un grand nombre de messages de ces jeunes qui, pour la plupart visitaient le salon avec leurs écoles, a démontré une grande prise de conscience en matière de protection de l'environnement telles les questions de recyclage et de lutte contre la pollution. Des dizaines de jeunes ont également souligné l’importance du respect et de la bonne conduite en général.

Lors des six jours d’effervescence de la 39e édition du Salon du livre de Montréal, une véritable fête du livre, plus de 2 000 auteurs, plus de 1 000 maisons d’édition et 115 000 lecteurs et lectrices de tous âges ont été accueilli ! Toute notre équipe de bénévoles s’est réjouit d’une fréquentation assidue de plus de 2000 visiteurs à notre stand lors de cet événement majeur de la vie culturelle montréalaise.

Au terme de ces six jours de fête, on constate que le Salon du livre de Montréal demeure une vitrine essentielle pour le livre autant qu’un lieu d’échange et d’écoute. Heureux du succès de cette 39e édition, nous remercions chaleureusement tous les amis qui ont consacré le temps pour être présent à notre stand comme bénévoles et vous donnons rendez-vous du 15 au 20 novembre 2017, pour célébrer le 40e anniversaire de l’événement et le 375e de Montréal !

Montréal, Québec, le 1 novembre 2016 — Les célébrations des anniversaires jumelles du Hérault, ainsi que le Fondateur de la foi ont eu lieu au Centre bahá'í de Montréal en présence des amis de nombreux quartiers.

« En Orient, les fêtes des anniversaires jumeaux, la naissance du Báb et la naissance de Bahá’u’lláh, ont traditionnellement été observées en fonction de leur correspondance avec les premiers et deuxièmes jours de Muharram dans le calendrier islamique », explique la Maison universelle de justice dans une lettre datée le 10 juillet 2014.

« Aux yeux de Dieu,ces deux jours n’en font qu’un », affirme Bahá’u’lláh, néanmoins, les dates correspondantes dans le calendrier grégorien ne suivent pas le même modèle. Ainsi, la Maison universelle de justice, conformément à ses responsabilités, a décidé qu’ils seront désormais observés le premier et le deuxième jour suivant l’apparition de la huitième nouvelle lune après le Naw-Rúz, comme permettront de le déterminer d’avance les tables astronomiques qui utiliseront Téhéran comme point de référence. Cela aura pour conséquence que l’observance des anniversaires jumeaux se déplacera, d’année en année, à l’intérieur des mois de Mashíyyat, ‘Ilm, et Qudrat du calendrier ( bahá’í ) Badí‘, soit entre la mi-octobre et la mi-novembre selon le calendrier grégorien. Le Báb et Bahá’u’lláh sont nés il y a 197 et 199 ans respectivement, et leur vie est remarquable dans le domaine de l'histoire religieuse. Au cours de la période de six ans de la déclaration de sa mission religieuse jusqu'à son exécution par le gouvernement persan en 1850, le Báb est estimé pour avoir écrit des textes religieux, totalisant environ un demi million de versets, tandis que, pendant son ministère religieux Bahá’u’lláh a écrit des textes pour un total de quelque 100 volumes. Même dans leurs langues d’origine, arabe et persane, seule une petite partie de ces textes ont été publiées, avec une fraction encore plus petite, traduite en anglais. Ces Écrits contiennent les principes dont le monde actuel a tant besoin. « Le premier jour de Muharram 1309 ( 7 août 1891 ), la Perfection bénie célébrait l’anniversaire de la naissance du Bab*.

« Nous sommes le jour où Hadrat-i-Mubashshir [le Héraut] est arrivé dans ce monde en l’illuminant de sa lumière. Nous avons toutes les raisons de nous réjouir… »

Le lendemain, deuxième jour de Muharram, était l’anniversaire du Maître des jours et du monde de l’existence [Baha’u’llah]. Au matin, tous les pèlerins et les résidents furent convoqués en sa sainte présence.  Il parla de la sublimité de sa venue, du pouvoir de la Plume suprême, des circonstances de son exil et de son arrivée dans la Plus Grande Prison. Puis il parla longuement des agressions et de transgressions des tyrans et des ecclésiastiques. Il dit :

« Nasiri’d-Din Shah et ‘Abdu’l-’Aziz ont péché contre nous et ont endommagé le corps de la cause de Dieu. La tyrannie de ‘Abdu’l-’Aziz était de loin la pire car il a banni, sans raison aucune, celui que les mondes ont maltraité dans la plus grande prison. Alors que Nasiri’d-Din Shah se mettait en colère chaque fois qu’en touchant ses membres il sentait les plombs sous sa peau, à la suite des actes inconsidérés des croyants des premiers jours. Et cela lui faisait commettre des actes cruels et adopter des mesures tyranniques contre les croyants, répandant le sang d’innocents. En dépit des actes du chah et du gouvernement, les amis ne cessent de démontrer ouvertement leur foi et ne prennent aucune précaution. Comment les en blâmer ? Ces deux grandes fêtes ont été unies en une seule, augurant d’un futur éclatant. »

Puis la Perfection bénie récita ces deux vers de Hafiz :

Ces jours plus amers que le venin passeront

Et les jours doux comme le miel reviendront.

Elle nous redonna des douceurs et nous quittâmes sa présence.

*Extrait de ( Baha’u’llah, King of Glory ) par H.M. Balyuzi

Montréal, le 21 septembre 2016 - Créée en 2001 à l'initiative des Nations unies, la Journée internationale de la paix est consacrée au renforcement des idéaux de paix, tant au sein des nations et des peuples qu'entre ceux-ci.

Cette année, la célébration de la Journée internationale de la paix a attiré plus d'une centaine d'élèves venus d'écoles laurentiennes et d'adultes provenant d'organismes de Saint-Laurent pour la cérémonie qui s'est déroulée comme chaque année au parc Beaudet.

Cet événement était organisé en collaboration par l'arrondissement de Saint-Laurent et par le Comité immigrant du COSSL (Comité des organismes sociaux de Saint-Laurent).

Comme l'a déclaré le maire de l’arrondissement, Alan DeSousa, « nous avons la chance, à Saint-Laurent, au Québec, au Canada, de vivre dans un monde en paix. Mais, enfants comme adultes, nous avons aussi la responsabilité de maintenir cette paix autour de nous : dans nos familles, à l'école, au travail et dans la communauté ».

Étaient également présents à cette occasion, la conseillère d'arrondissement du district de Norman-McLaren, entourés notamment de l'adjointe principale au bureau de comté de l'honorable Stéphane Dion, député de Saint-Laurent-Cartierville et ministre des Affaires étrangères du Canada, de la conseillère politique du député de Saint-Laurent, Jean-Marc Fournier, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne et leader parlementaire du gouvernement, de la directrice du bureau des affaires communautaires de l'Assemblée spirituelle des bahá’ís du Grand Montréal, de représentants d'organismes sociaux et d'établissements d'enseignement de Saint-Laurent, ainsi que d'enfants de l'École Parkdale qui ont interprété une chanson sur la paix à la fin de la cérémonie.

Montréal, le 15 octobre 2016 – Un nombre de bahá’ís de la communauté montréalaise ont assisté à l’inauguration du 9éme temple dédié à l’humanité au Santiago du Chili. Cette maison d’adoration bahá’íe a été construit par une firme d’architectes de Toronto et des centaines d’autres collaborateurs dans le monde entier, pendant environ 14 ans.

Siamak Hariri de la compagnie Hariri-Pontarini Architects, a expliqué que son équipe avait pleinement conscience du pouvoir qu’un bâtiment peut avoir pour affecter l’âme, mais qu’évoquer un tel sentiment était un profond défi.

La maison d’adoration, selon le site web d’architecture ArchDaily, « défie la pensée rationnelle et bascule dans le domaine de l’émotionnel ».

C’est un chef-d’œuvre de l’ingénierie de pointe qui a, à la fois, la présence d’un monument antique et l’apparence d’une forme naturelle qui a surgi organiquement de son environnement.

« Le temple semble être d’un autre monde », écrit le célèbre auteur canadien Noah Richler dans le magazine de design Azure, « cependant tiré de la montagne et lui appartenant ».

Maintenant, avec les cérémonies d’inauguration de la maison d’adoration, le bâtiment auréolé de lumière possède déjà un esprit ineffable qui va s’intensifier dans le temps chaque fois que des prières, la lecture d’Écrit saints et des chants d’adoration résonneront à travers son auditorium.

C’est en 2002 que l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Chili a sollicité des propositions de conception des architectes pour la dernière des maisons d’adoration bahá’íes continentales. Plus précisément, elle devait être « une structure en forme de dôme à neuf côtés avec neuf entrées pour accueillir symboliquement les gens de toutes les directions de la terre pour la prière et la méditation ».

Les innovations en matière de technologie et de design sont combinées avec l’artisanat chilien et des matériaux traditionnels. Chaque luminaire, les sièges et l’éclairage ont été traités avec le même amour du détail.

« Nous avons essayé d’obtenir un sentiment monastique, sous l’éclairage des chandelles, explique M. Hariri. Et c’est encore mieux que ce que nous avions imaginé. »

Lors de cérémonies d’ouverture quelque 500 invités en provenance du Chili, y compris de hauts responsables du gouvernement et de la société civile, ainsi que des représentants d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale et d’Amérique du Nord et des Caraïbes, et d’autres régions plus éloignées, se sont réunis cette fin de semaine qui amèneront plus de 5 000 bahá’ís, originaires de 110 pays, sous le dôme élancé de la maison d’adoration.

À l’ouverture de la cérémonie d’inauguration, Felipe Duhart, le secrétaire de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Chili, a déclaré que le désir des bahá’ís est que « la maison d’adoration devienne le cœur et le centre névralgique de toute la société », et « un sanctuaire pour la prière ».

Ce rôle que possède la maison d’adoration d’« espace transcendant qui cherche le respect et l’unité de toutes les confessions religieuses » a été souligné par Nicolás Eyzaguirre, le ministre-secrétaire général, qui représentait la présidente du Chili.

Le temple est situé à Peñalolen, une commune dont le nom en langue locale signifie réunion des frères. Pour le site de la dernière maison d’adoration bahá’íe continentale, il ne pouvait y avoir de meilleur nom, ni de meilleur emplacement.

Les invités, dont beaucoup étaient vêtus de costumes traditionnels, ont monté les marches à flanc de montagne pour le premier programme de dévotion qui s’est tenu dans la maison d’adoration. Durant ce programme, une allocution de bienvenue a été prononcée par Mme Antonella Demonte, la représentante de la Maison universelle de justice, et des prières et des écrits saints ont été récités et chantés par une chorale composée de 60 chanteurs du Chili et des communautés bahá’íes du reste du monde.

Une prière pour l’unité a été chantée en mapuche, une langue aborigène du Chili, par Berta Blanco, qui était parmi les premières personnes de son peuple à se joindre à la communauté bahá’íe il y a plus de 40 ans.

Le pouvoir unificateur de l’humanité dans toutes ses diverses cultures et ses diverses couleurs – ainsi que la position unique de ce temple, entre la ville et les montagnes – était devenu évident aux yeux de tous.

Lien vidéo : https://vimeo.com/187437900

Montréal, le 14 août 2016 – Cette année, en présence de 1500 participants, la 40e conférence annuelle de l’Association d’études bahá’íes a été célébré au centre de Sheraton. La conférence annuelle est devenue un moyen par lequel l’Association rassemble un nombre de plus en plus grand de participants pour examiner l’impact des enseignements bahá’ís sur différentes disciplines, professions et domaines de recherche. Le but commun est de développer notre capacité à examiner les idées, les concepts et les théories qui interviennent dans les disciplines intellectuelles et professionnelles, et de contribuer au développement d’un ensemble de connaissances associées à la pensée bahá’íe.

Dans cette perspective, la conférence a servie de cadre à de nouvelles approches pour générer et mettre en application desconnaissances liées à différentes disciplines et domaines d’étude. Les participants ont été invités à considérer le rôle qu’ils pouvaient jouer dans leur collaboration avec les autres, à « concentrer leurs efforts sur l’analyse de l’impact que les vérités trouvées dans la Révélation ont sur leur travail ».

Les séances plénières ont permis d’élever notre vision et de structurer notre réflexion, et les séances en petits groupes ont constitué des espaces destinés à des présentations et à une discussion spécialisées. Durant ces différentes séances, les participants ont découvert de nouvelles idées et ont commencé à explorer des projets de collaboration quiaboutiront à de nouveaux axes d’analyse. Le format et l’esprit de la conférence avaient crée une atmosphère propices à une participation où chacun se trouvera engagé dans un vibrant et enrichissant processus d’acquisition du savoir, ouvert à tous.

Depuis sa création en 1975, l’Association d’études bahá’íes a permis de développer la vie intellectuelle de ses membres ainsi que celle de la communauté bahá’íe. ‘Abdu’l-Bahá a fait l’éloge du « pouvoir de la recherche intellectuelle » comme étant « un don éternel produisant des fruits aux délices infinis ». « C’est la base même de tout développement individuel et national » dit-il. Les enseignements bahá’ís présentent une vision du futur qui appelle à « un changement profond, non seulement au niveau de l’individu, mais aussi dans la structure de la société ». Cet effort concerté en vue de la transformation de la société est étroitement lié aux progrès réalisés dans le domaine de la pensée : « Ce n’est qu’à mesure que des efforts sont faits pour tirer parti des perspectives offertes par la révélation de Bahá’u’lláh, pour accéder à la connaissance que la race humaine accumule, pour appliquer ses enseignements de façon intelligente à la vie de l’humanité, et pour se concerter sur les questions qui sont soulevées, que l’apprentissage nécessaire sera réalisé et la capacité sera développée ».

Références :

The Promulgation of Universal Peace: Causeries prononcées par ‘Abdu’l-Bahá pendant son voyage aux États-Unis et au Canada en 1912 (Wilmette: Bahá’í Publishing Trust 1982), 50.

La Maison universelle de justice, message du Ridván 2010.

La Maison universelle de justice, message du Ridván 2010.

La Maison universelle de justice, lettre à l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada, 24 juillet 2013.

 

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