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Montréal, le 29 mai 2022 - La Communauté mondiale bahá'íe ainsi que plusieurs communautés bahá'íes de l'île de Montréal ont commémoré l'Ascension de Bahá'u'lláh, le prophète fondateur de la foi bahá'íe, qui a eu lieu ce jour-là en 1892.

La commémoration de son décès est appelée l'Ascension de Bahá'u'lláh, et les bahá'ís du monde entier lui rendent hommage par des prières et des écrits bahá'ís choisis. C'est également l'un des neuf jours de l'année civile bahá'íe où le travail doit être suspendu. 

Pendant près de 40 ans, Bahá'u'lláh a été emprisonné et banni, d'abord de son lieu de naissance en Perse (l'Iran actuel), puis à Bagdad, ensuite dans les villes ottomanes de Constantinople et d'Adrianople, et enfin dans la tristement célèbre prison d'Akka (l'Israël actuel), où il a été détenu dans une cellule froide et humide pendant près de deux ans.

Au cours des dernières années de sa vie, Bahá'u'lláh a été assigné à résidence dans le manoir de Bahji, près d'Akká.

Le sanctuaire de Bahá'u'lláh est situé dans l'enceinte du manoir de Bahji et est considéré comme le lieu le plus sacré et le plus saint de la terre pour les bahá'ís.

L'une des descriptions les plus appropriées de l'Ascension de Bahá'u'lláh a été écrite par Shoghi Effendi dans God Passes By :

Neuf mois déjà avant son ascension, Bahá'u'lláh, comme l'atteste 'Abdu'l-Bahá, avait exprimé son désir de quitter ce monde. A partir de ce moment-là, il devint de plus en plus évident, d'après le ton des remarques faites à ceux qui parvenaient en sa présence, que le terme de sa vie terrestre approchait, bien qu'il s'abstint d'en parler ouvertement à qui que ce soit. Pendant la nuit qui précéda le 11 shavvàl 1309 A.H. (8 mai 1892), il contracta une légère fièvre qui, bien qu'aggravée le jour suivant, baissa peu après. Il continua à donner audience à certains amis et pèlerins, mais il fut bientôt visible qu'il n'allait pas bien. La fièvre le reprit, plus violente que la première fois, son état général alla sans cesse en empirant, et des complications survinrent qui aboutirent finalement à son ascension, dans sa soixante-quinzième année, à l'aube du 2 dhi'l-qa'dih 1309 A.H. (79 mai 1892), huit heures après le coucher du soleil. Son esprit, enfin libéré de la pénible étreinte d'une vie surchargée de tribulations, avait pris son essor vers ses «  autres domaines » , domaines «  sur lesquels les yeux du peuple des noms ne se sont jamais posés »  , et vers lesquels la «  lumineuse créature virginale »  , « vêtue de blanc »  , lui avait ordonné de se hâter, comme il le rapportait lui-même dans la Lawh-i-Ru'yá (Tablette de la Vision), révélée dix-neuf ans auparavant, au moment de l'anniversaire de la naissance de son précurseur.

Six jouis avant d'expirer, étendu sur son lit et appuyé contre l'un de ses fils, il fit venir en sa présence tout le groupe des croyants, y compris plusieurs pèlerins qui s'étaient rassemblés dans le manoir, pour ce qui devait être leur dernière audience avec lui. « je suis très satisfait de vous tous »  , dit-il avec douceur et affection à la foule en larmes qui l'entourait. « Vous avez rendu bien des services, et vous avez exécuté vos tâches avec diligence. Vous êtes venus ici chaque matin et chaque soir. Que Dieu vous aide à rester unis. Qu'il vous aide à magnifier la cause du Maître de l'existence. »   Aux femmes réunies à son chevet, celles de sa propre famille y compris, il adressa des paroles semblables d'encouragement, leur assurant de façon précise que, dans un document qu'il avait confié à la plus grande Branche, il les recommandait toutes à ses soins.

La nouvelle de son ascension fut immédiatement communiquée au sultán 'Abdu'l-Hamid, dans un télégramme qui commençait par ces mots : «  Le soleil de Bahá s'est couché »  , et dans lequel le monarque était informé du projet d'enterrer ses restes sacrés dans l'enclos du manoir, projet auquel il donna volontiers son consentement. Bahá'u'lláh fut donc emmené pour son dernier repos dans la pièce la plus septentrionale de la demeure de son gendre qui, des trois maisons contiguës au manoir, à l'ouest, occupait la position nord. Il fut inhumé peu après le coucher du soleil, le jour même de son ascension.

L'inconsolable Nabil, qui avait eu le privilège d'une audience privée avec Bahá'u'lláh pendant sa maladie, et qu' 'Abdu'l-Bahá avait chargé de choisir ces extraits constituant la Tablette de la Visitation qu'on récite maintenant dans le très saint tombeau, Nabil qui, dans sa douleur intolérable, se jeta dans la mer peu après la disparition de son Bien-Aimé, décrit ainsi l'agonie de ces journées: « Il me semble que la commotion spirituelle qui s'est emparée du monde de poussière a fait trembler tous les mondes de Dieu ... je suis incapable de dépeindre, ni mentalement ni de vive voix, les conditions dans lesquelles nous nous trouvions ... Au milieu de la confusion qui régnait, on pouvait voir une multitude de gens, habitant 'Akká et les villages voisins, se presser dans les champs entourant le manoir, et qui pleuraient, se frappant la tête et exhalant leur chagrin à grands cris. »  

Pendant toute une semaine, un grand nombre de pleureurs, riches ou pauvres, restèrent avec la famille endeuillée, prenant part à sa désolation, partageant jour et nuit la nourriture distribuée avec largesse par ses membres. Des notables, parmi lesquels on comptait des shi'ahs, des sunnis, des chrétiens, des juifs et des druzes ainsi que des poètes, des 'ulamà et des fonctionnaires du gouvernement s'unirent pour déplorer la perte et pour exalter les vertus et la grandeur de Bahá'u'lláh, beaucoup d'entre eux lui rendant un témoignage écrit, en vers et en prose, soit en arabe, soit en turc. Des hommages semblables furent reçus, en provenance de villes lointaines telles que Damas, Alep, Beyrouth et Le Caire. Ces témoignages éclatants furent, sans exception, remis à 'Abdu'l-Bahá qui représentait maintenant la cause du chef défunt et pour qui, dans ces apologies, les louanges étaient souvent mêlées à l'hommage qu'on rendait à son père.

Montréal, le 23 mai 2022 - En ce jour, partout dans les quartiers de Montréal ainsi que dans plus de cent mille localités dans le monde, diverses communautés bahá'íes célèbrent la Déclaration de la mission du Báb, le héraut de cette foi universelle.

'Abdu'l-Bahá, le fils du fondateur de la foi bahá'íe, qui a visité Montréal en 1912 et a été l'invité du célèbre architecte William Sutherland Maxwell, est né cette nuit-là. Ce qui suit est un récit de ce que 'Abdu'l-Bahá dit du Báb :

Quant au Báb* (que mon âme soit son sacrifice !) encore dans sa jeunesse, c'est-à-dire quand il venait de parvenir à la vingt-cinquième année de sa vie bénie, il se leva pour proclamer sa cause.

Il est généralement admis chez les chiites qu'il n'étudia dans aucune école, et qu'il n'acquit son instruction auprès de personne ; tous les gens de Chiraz en témoignent.

Malgré cela, avec l'érudition la plus complète, il apparut tout à coup dans le monde; et bien qu'il ne fût qu'un simple négociant, il réduisit au silence tous les uléma de la Perse.

Tout seul, d'une façon qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, d défendit la Cause parmi les Persans qui sont renommés pour leur fanatisme religieux.

Cet être illustre se leva avec une telle force qu'il ébranla les piliers de la religion, de la morale, des mœurs, des habitudes et des coutumes de la Perse, et institua des lois, des coutumes et une religion nouvelles.

Bien que les grands personnages de l'État et presque tout le clergé, ainsi que les hommes publics, se fussent ligués pour l'arrêter et l'anéantir, seul, il se maintint et secoua toute la Perse.

Combien d'uléma, d'hommes publics, de grands personnages, avec la joie et la satisfaction les plus grandes, sacrifièrent leur vie dans son chemin et coururent vers le champ du martyre!

Le gouvernement, la nation, les docteurs de la religion, les grands personnages voulaient éteindre sa lumière, ils n'y réussirent pas.

Sa lune ne tarda pas à se lever, son étoile à briller, les fondations qu'il jetait à s'établir solidement, et son aurore à devenir une lumière éclatante.

II donna à de nombreux êtres l'éducation divine, et il influença merveilleusement les pensées, les mœurs, les coutumes, les habitudes des Persans.

Il annonça à tous ses disciples la bonne nouvelle de la manifestation de Bahá, et il les prépara à la foi et à la certitude.

L'apparition de signes aussi merveilleux et de prodiges aussi grands, l'influence produite sur les intelligences et les mentalités populaires, l'établissement des bases du progrès, l'organisation des principes du succès et de la prospérité, de la part de ce jeune négociant, prouvent à l'évidence qu'il était un éducateur parfait. Un homme juste n'hésitera jamais à le reconnaître.

 

*'Abdu'l-Bahá désigne le Báb par son titre Hadrat-i-A'lá - Sa Sainteté l'Exalté - mais il sera désigné ici par le nom sous lequel il est connu en Occident.

Photo : Golgasht Mossafai - La chaire dans la mosquée de Vakil à Chiráz où le Báb a fait sa proclamation publique. 

Montréal, le 21 mars 2022 - « Le monde est en travail, son agitation croît de jour en jour » écrit Bahá’u’lláh dans une de ses tablettes ! Malgré cela, les Bahá’ís du monde entier ont célébré l’équinoxe du printemps, la fête de Naw-Rúz, dans leurs communautés respectives. À Montréal,  les amis ont eu de petites célébrations par téléconférence sauf au Centre des jeunes à Côte-de-neige ou il y a eu une célébration avec beaucoup de jeunes accompagnés par les amis et quelques parents !

« Naw-Rúz » est la Fête célébrée par les Bahá’ís du monde entier à l'occasion du premier jour du Printemps, commencement du calendrier et de l'année bahá’ís, le 21 Mars. !

Quoi de plus logique et de plus naturel, en effet, que de commencer l'année ce jour-là. Aussi Sa Sainteté le Báb, qui a institué le nouveaux calendrier de l'Ère bahá’íe, a-t-Il choisi cette date (le 21 Mars) comme le jour du Nouvel An, choix ratifié plus tard par Bahá’u’lláh. Et comme en Iran ce jour-là était déjà une fête et portait le nom de "Naw-Rúz", celui-ci a été gardé pour notre Fête du Nouvel An bahá’í.

Mais que représentait-elle donc dans la Perse antique, puisque cette fête qui date probablement d'au moins trois millénaires ?

« Naw-Rúz » veut dire en Persan, mot à mot : Nouveau Jour. Dans la Mythologie iranienne il est dit que le Dieu Suprême a créé l'Univers en six jours : successivement le Ciel, la Terre, l'eau, les plantes, les animaux et, le sixième jour, l'Homme... Une fête célébrait le jour de chacune de ces créations : celle de l'apparition de l'Homme s'appelait « Naw-Rúz ».

Jusqu'a l'an 538 avant Jésus Christ, « Naw-Rúz » n'était que la Fête de la Création (de l'Homme). A partir de cette date, les Iraniens vont faire coïncider le jour du Nouvel An (fêtée jusque-là au début de l'automne) avec cette fête célébrée le premier jour du Printemps.

Ce changement de date se fit sous le règne de l'Empereur perse Cyrus le Grand qui libéra les Enfants d'Israël du joug des Babyloniens et fut chargé par Dieu de reconstruire le Temple de Jérusalem. Cyrus (de religion mazdéenne ou Zoroastrienne) a un rang important puisque non seulement il est connu comme le premier « promulgateur » d'une charte des Droits de l'Homme assurant notamment la liberté religieuse, mais surtout parce qu'il est appelé dans la BIBLE : « le berger, l'oint de l'Éternel » !

Depuis plus de 2 500 ans, les peuples de cette région (y compris - a part ceux de l'Iran - certains habitants de l'Afghanistan, du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan, de l'Inde, du Pakistan, de la Caucasie, de la Turquie et de l'Iraq) célèbrent joyeusement cette Fête de « Naw-Rúz ».

Indépendant et différent du toute autre calendrier, il serait l'un des rares à commencer au Printemps. En plus, le Jour de l'An, cet événement est fêté pendant 12 jours, plus un 13ème jour pendant lequel on doit sortir de la maison pour une communion joyeuse avec la Nature.

Malgré l'invasion de cette région par Alexandre de Macédoine, les armées de l'Islam, les hordes de Gengis Khan et de Tamerlan, et malgré les vicissitudes des temps, cette fête a persisté et, étant un point commun, a même servi, d'une certaine manière, à unir culturellement les peuples du Plateau de l'Iran...

En somme, dans la mythologie, la tradition et la culture iranienne, « Naw-Rúz » est considérée comme la Fête du Créateur, de l'apparition de l’Homme, la Fête de la Nature, de la Fécondité, de l'Espoir et de la Paix. Elle est également la Fête de la Famille, du Respect envers le chef de famille et des personnes âgées, de l'Amitié, de la Générosité, de la Joie et des Enfants...

Nous voyons bien que le nom de « Naw-Rúz » est digne d'être porté par une Fête baha'ie !

Voici ce que le sixième Imam des Chiites dit à propos de cette fête :

« Naw-Rúz » est le Jour où Dieu fit une Alliance avec les âmes de Ses serviteurs pour qu’ils Le reconnaissent comme l'Unique et qu'ils suivent Ses Envoyés et Ses preuves. C'est le Jour où le Soleil a éclairé le monde, où la brise s'est levée pour fertiliser les plantes et la terre est devenue verdoyante. C'est le Jour où l'Arche de Noé a enfin touché terre, où l'Ange Gabriel a apporté la Révélation à Sa Sainteté le Prophète, le jour où ce dernier brisa les idoles, (...) le Jour ou le Qá'im (le promis) de la lignée de Muhammad, c'est-à-dire Sa Sainteté le Possesseur de la Création, se révélera !... »

 N.B. la photo de groupe a été prise avant la restrictions sanitaires !

Montréal, le 24 mars 2022 – La 23e édition de la Semaine d’actions contre le racisme et pour l’égalité des chances (SACR 2022), qui est soulignée par les Nations Unies chaque année le 21 mars, a pour thème cette année « L’accueil des réfugié.e.s et des migrants.e.s au Québec ». Dans le cadre de ces activités, la Communauté bahá’íe de Saint-Laurent a organisé une table ronde sur le racisme et les préjugés de race sous forme d’une rencontre commune de réflexion et d’échanges sur les pistes de solutions pouvant éliminer les causes des préjugés raciaux. Ce rencontre virtuel a eu lieu en présence d’une quarantaine de personnes venant de toutes les couches de la société laurentienne et ailleurs à Montréal. Les deux conférencières invitées étaient Mmes Éliane Gabbay et Carmelle Rukiza.

DeSousa, Le maire de Saint-Laurent, Vana Nazarian, conseillère de la Ville et membre du Conseil d’arrondissement du district Côte-de-Liesse étaient parmi les dignitaires présents dans la réunion.

Deux prestations musicales étaient incluses dans le programme : la vidéo de Ô peuples du monde! composée par Lucie Dubé et sa chorale qui a réuni 40 voix du cœur sur l’Unité de l’humanité - texte extrait des écrits bahá’ís et à fin, la présentation d’un extrait des écrits bahá’ís sur l’Harmonie raciale lu par Janie et accompagné de guitare par sa sœur Oréanne Cardinal-Fernandez.

Le maire de Saint-Laurent, comme d’habitude, a commencé la réunion avec ses mots inspirants et encourageants pour ceux et celles qui œuvrent dans le chemin de l’unité de l’humanité en particulier l’harmone raciale. Il a donné l’exemple du quartier de Saint-Laurent, une communauté fortement multiculturelle et multiraciale représentant 53,5% des minorités visibles, d’ethnies et des langues différentes qui vivent en harmonie sur le territoire depuis longtemps.

Malgré les conflits actuels dans le monde, dit le maire, il ne faut jamais se décourager car finalement nous n’avons pas d’autre choix qu’apprendre vivre en paix ! Nous pensons fortement aux gens qui souffrent actuellement à cause de la situation en Ukraine, a continué M. de Sousa, et nous espérons, suite à la discussion de ce soir que nous pourrons arriver à une conclusion et penser aux moyens d’éliminer les conflits ! 

Notre première conférencière Mme Eliane Gabbay, a été conseillère en partenariat au Ministère de l’Immigration et des Communautés Culturelles connu maintenant sous le nom du MIFI (Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration) et a siégé sur le Conseil d’administration du CARI Saint-Laurent pendant de nombreuses années.  Elle est actuellement chargée de projet au Centre d’appui aux communautés immigrantes de Bordeaux Cartierville (CACI).

Elle a fait une analyse détaillée des causes de préjugé inconscient, intégration des immigrants, le rôle des médias en renforçant les préjugés, le rôle des parents et les institutions éducationnelles et finalement le rôle que l’histoire a joué dans la justification de cette action. Dès l’âge de trois ans, a dit Mme Gabbay, les enfants commencent à avoir des préjugés à cause de l’influence de la famille et de l’entourage.  

Elle a également mentionné l’importance du rôle de la famille et l’éduction donnée aux enfants. Il est souhaitable que les parents favorisent l’intégration des races et des couleurs dans la vie et l’éducation des enfants. Avoir des relation amicales avec d’autre communautés culturelles et encourager des conversations franches pour établir un rapprochement et une collaboration entre les gens sont essentiels.

Dans son discours, Mme Gabbay a été invité de répondre aux questions suivantes :

  1. Des préjugés de race inconscients et les pistes de solutions pouvant éliminer les causes des préjugés raciaux.
  2. Le rôle de la société notamment de la famille et de l’entourage dans la lutte contre le racisme et les préjugés pour construire une communauté dynamique, juste et inclusive.

Carmelle Rukiza, notre deuxième conférencière qui se considère comme citoyenne du monde et qui croit en l’unité de l’humanité, a parlé sur « Comment les individus et les institutions peuvent-ils travailler ensemble pour renforcer l’équité raciale dans nos communautés ? ».

Inspirée par les enseignements bahá’ís, elle a partagé la conviction que les jeunes peuvent apporter des contributions significatives en faveur de l’amélioration du monde.  Demeurant à Paris,  elle est animatrice d’un programme d’autonomisation spirituelle de préadolescents de 11 à 15 ans qui vise à renforcer le développement de capacités intellectuelles et morales, développer leurs talents et leurs qualités pour planifier et réaliser des projets de service très variés à leur communauté (ex. rendre visite aux personnes âgées, entretenir un jardin communautaire, etc.) Ce groupe de jeunes s’est donné le nom : « Les Heureux aidants »!

Il y a eu une période d’échanges (questions ou commentaires) avec Mme Gabbay et les participants où de nombreux thèmes sur le préjugé ont été abordé. M. le maire a commenté qu’une des raison de préjugé est manque de la connaissance d’autrui. Être ancré dans son milieu homogène et s’isoler des autres nous donnent certains préjugés. Pour résoudre ce défi, à Saint-Laurent, des espaces publique ont été créés pour favoriser les rencontres multiculturels et multiethniques. Ces espaces donnent la chance aux musiciens et aux artisans de tous les métiers incluant l’art culinaire de partager leurs talents avec les autres et libérer certaines barrières qui causent les préjugés.

Les présentations des deux conférencières étaient très enrichissantes. Elles nous ont donné l’occasion de réfléchir ensemble sur le racisme, la discrimination et les préjugés raciaux qui sont un des fléaux de notre société ! Ces idées sur la manière de faire évoluer notre communauté vers une vision d’unité raciale pour construire ensemble un monde plus juste, plus équitable et inclusive, pour que l’on puisse mieux-vivre ensemble, nous encouragent d’être fière de notre l’Unité dans la Diversité !

La vidéo de cet activité sera disponible bientôt sur ce site !

Montréal, le 25 février 2022 - N’y a-t-il pas façon plus représentative de rendre hommage à un Maître ('Abdu'l-Bahá) qui aimait les enfants profondément que faire appel aux tout-petits de notre communauté afin qu’ils déploient leur créativité pour exprimer leurs pensées et leurs sentiments à son égard ? De plus, la période festive d’Ayyam-i- s’avère un moment idéal pour présenter le fruit de leur imagination.

Dans les cours en groupe ou à la maison, les enfants ont répondu chaudement à l’appel et se sont adonnés avec joie à la création d’œuvres en Son honneur. Vous pourrez voir le fruit de leur travail en ligne sur le site Web de la Communauté bahá’íe de Montréal (http://bahaimontreal.org/fr-ca/la-foi-bahaie/vie-communautaire/les-classes-pour-enfants) à partir du 25 février, le premier jour des Jours intercalaires. Les œuvres originales seront exposées simultanément au centre bahá’í de Montréal, du 25 février jusqu’à la fête de Naw Ruz.

Les jeunes artistes qui ont participé au succès de cet événement sont :

Angelica, Chris Chen, Izzy, Kieran, Kitowin, Lucca, Ziuyuan, Danny, Clara Lebensold, Luke, Oscar, Sarah, Isabelle, Volador, Nasim, Bennett Talwar, Leili Lencucha, Asher Daley, Giorgia Daley, Yasmin Agigi, Layna, Bahar, Joy, Chloe Aquine, Emory, Anie, Jaeda, Tajalli Hopkins, Leroy Hopkins, Xiuyuan et Xue Qin.

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