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Montréal, le 21 avril 2018 - La communauté bahá'íe de Montréal a élu son 96e corps administratif (le premier corps administratif local a été formé en 1922) dans son centre récemment rénové, situé au 177, avenue des Pins Est.

Les membres élus annuellement des organes administratifs locaux et nationaux, appelés assemblées spirituelles, sont élus, comme toutes les élections bahá'íes, par vote à bulletin secret et par vote plural, sans candidatures, nominations ou campagnes. Bahá'u'lláh a enseigné qu'à une époque d'éducation universelle, il n'y avait plus besoin d'une classe spéciale de clergé. Au lieu de cela, il a fourni un cadre pour administrer les affaires de la foi à travers un système de conseils élus aux niveaux local, national et international.

L'élection à Montréal a été suivie par la fête du Festival de Ridván qui commémore l'anniversaire de la déclaration de Bahá'u'lláh en 1863. Les bahá’ís croient qu'il était le Promis de toutes les religions antérieures. Bahá'u'lláh a passé 12 jours dans un jardin à Bagdad en visite avec ses disciples. Il a nommé le jardin Ridván, qui signifie « paradis » ou « bon plaisir » en arabe.

Lors de cet événement historique, le Festival de Ridván, Bahá'u'lláh a proclamé Sa mission et a fait trois annonces : Premièrement, Il a interdit à ses disciples de se battre pour avancer ou défendre la Foi (la guerre religieuse avait été autorisée sous les religions passées) ; Deuxièmement, il a déclaré qu'il n'y aurait pas un autre messager divin pendant au moins 1000 ans ; et troisièmement, il a proclamé que tous les noms de Dieu étaient inhérents à toutes choses à ce moment-là.

Les bahá'ís suspendent leur travail aux jours les plus saints de Ridván : le premier, le neuvième et le douzième. Ceux-ci marquent le jour de l'arrivée de Baha'u'llah dans le jardin, l'arrivée de sa famille et le départ du groupe pour Constantinople.

La plus grande célébration est, en effet, le roi des festivals. « Souvenez-vous, ô peuple, des dons généreux que Dieu répand sur vous. Vous étiez plongés dans le sommeil et voyez : il vous revivifie par les brises de sa révélation et vous fait connaître sa voie évidente et droite ». Bahá’u’lláh

Tout au long de Ridván, les bahá'ís se rassemblent pour des dévotions et assistent à des rassemblements sociaux. À Montréal, les bahá'ís des divers arrondissements de la ville célèbrent les événements avec leurs voisins, groupes de jeunes et enfants.

Cette année, les bahá'ís du monde entier élisent également la 12e Maison universelle de justice, leur corps administratif mondial. Le conseil suprême de la foi bahá'íe est chargé par Bahá'u'lláh dans ses propres écrits d'exercer une influence positive sur le bien-être de l'humanité, de promouvoir l'éducation, la paix et la prospérité mondiale et de sauvegarder l'honneur humain et l’importance d’avoir une croyance dans la vie de l’humanité. Il est chargé d'appliquer les enseignements bahá'ís aux exigences d'une société en constante évolution et de légiférer sur des questions qui ne sont pas explicitement couvertes dans les textes sacrés de la Foi.

Montréal, le 9 avril 2018 -  L'auditorium du Collège Vanier a été rempli à pleine capacité avec des étudiants, des membres du corps professoral et des membres de la communauté bahá'íe pour écouter le Dr Wahied Wahdat-Hagh, ancien président de la Ligue internationale des droits de l’homme, qui a donné une conférence sur le thème : Discrimination religieuse en Iran, de l'antisémitisme à l'anti-bahaisme à la persécution des nouveaux chrétiens.

Sa présentation a couvert un contexte complet sur la montée de l'Islam et de ses diverses écoles de pensée à travers le Moyen-Orient. La montée du groupe Hojjatieh, qui a également joué un rôle important dans la direction des dirigeants laïques de la révolution de 1979 en Iran, a été fondée en tant qu'organisation spécifiquement anti-bahá'íe. Le Dr. Wahied Wahdat-Hagh a poursuivi son analyse en disant : "La foi bahá'íe était initialement considérée comme un mouvement de réforme quand elle a émergé en Iran en 1844 - et ses idéaux progressistes (tels que l'égalité des droits pour les femmes) restent au centre d’antagonisme de l'Iran contre le monde moderne. L'opposition prématurée à la foi bahá'íe en Iran était si intense que plus de 20 000 adeptes ont été tués au milieu des années 1800. Depuis lors, les bahá'ís ont été utilisés comme boucs émissaires par toutes les parties du spectre politique en Iran chaque fois qu'il était nécessaire de détourner l'attention des échecs politiques dans d'autres domaines. De tels arguments vont loin pour aider à répondre à la question : pourquoi les bahá'ís iraniens sont-ils persécutés avec tant de véhémence par le gouvernement - malgré leur engagement envers la non-violence, leur inébranlable désengagement dans les affaires politiques et leurs efforts de longue date pour promouvoir le développement de leur pays ? "

La présentation a été suivie par de nombreuses questions de l'auditoire sur des sujets tels que la cause du génocide et sa prévention dans la société future, ainsi que l'incorporation de lois religieuses dans la politique auxquelles des réponses satisfaisantes ont été données par l'orateur.

Pour une 26e année consécutive, le Collège Vanier organise un colloque annuel sur l’Holocauste et le génocide, du 9 au 13 avril 2018, intitulé : Responsabilité Civique : Vers le Dialogue.

Ce colloque vise à sensibiliser les jeunes aux problèmes de la discrimination, du racisme et du génocide sous toutes leurs formes afin de leur transmettre des leçons d’histoire et ainsi éviter de répéter les erreurs du passé. Nous retrouvons au programme de la semaine des conférenciers, des ateliers et des témoignages de survivants.

Le conférencier invité, le Dr Wahied Wahdat-Hagh, membre de la communauté bahá'íe de Berlin, est né à Ludwigsburg, en Allemagne. Dans les années 1960, il résidait à Téhéran, avec une interruption d'un an à Hambourg. Il est citoyen allemand et vit en Allemagne depuis 1971. Il est titulaire d'un diplôme en sociologie, avec les matières subsidiaires de psychologie et d'éducation. Il détient un deuxième diplôme en sciences politiques ainsi qu'un doctorat en sciences politiques. Il était membre de Memri et de la Fondation européenne pour la démocratie. Dr. Wahied Wahdat-Hagh est connu pour avoir exposé certaines des violations les plus odieuses des droits de l'homme de l'Iran, en particulier des minorités religieuses. Il est également une voix recherchée pour ses analyses politiques astucieuses sur l'Iran parmi les décideurs européens en particulier les allemands.

 Montréal, le 21 mars 2018 – La communauté bahá’íe de Montréal a célébré le nouvel an en ce jour du printemps au Centre communautaire et aquatique (CAA), Côte-St-Luc. Une centaine de variété de nationalité, d’ethnie, de culture et de langue ont participé à cet événement annuel. Célébrée à travers le monde, cette fête est également une occasion joyeuse pour les Parsies (Zoroastriens), les iraniens et autres nationalités à travers l’orient.

Ce jour coïncide également avec le lancement officiel de la Semaine d’actions contre le racisme. Cet événement a été célébré à la Mairie de Montréal en présence des invités, des partenaires et des représentants de divers paliers gouvernementaux ainsi que à la mairie de Saint-Laurent et plusieurs autres quartiers de la ville.

« Ce jour sacré où le soleil illumine la terre entière d’une manière égale, s'appelle l'équinoxe et l'équinoxe est le symbole du messager divin. Le soleil de la vérité se lève à l'horizon de la miséricorde divine et envoie ses rayons sur tous. »
 (‘Abdu'l-Bahá, Divine Philosophy)

« Naw Rúz » [ou Now-Rouz] est la Fête célébrée par les bahá'ís du monde entier à l'occasion du commencement du calendrier et de l'année bahá'íe : le 21 Mars, c'est à dire le premier jour du Printemps, le commencement du réveil de la nature, de l'éclosion des bourgeons et des fleurs !

Quoi de plus logique et de plus naturel, en effet, que de commencer l'année ce jour-là. Aussi le Báb (le Héraut de la foi bahá’íe), qui a institué le nouveau calendrier de l'Ère Nouvelle, a-t-Il choisi cette date (le 21 Mars) comme le jour du nouvel an, choix ratifié plus tard par Bahá'u'lláh. Ce jour a été déjà célébré depuis des siècles avant Jésus Christ comme une fête et portait le nom de « Naw Rúz ». C’est ainsi que celui-ci a été gardé pour notre fête du nouvel an bahá’í.

Que représentait-elle donc dans la Perse antique, puisque cette fête date d'au moins trois millénaires et, probablement, de plus de 25 siècles ?

« Now Rouz » (translittéré : Naw Rúz et prononcé No(w) Rouz, veut dire en Persan : Nouveau Jour. Dans la mythologie iranienne il est dit que le Dieu Suprême a créé l'univers en six jours : successivement le Ciel, la Terre, l'eau, les plantes, les animaux et, le sixième jour, l'Homme... Une fête célébrait le jour de chacune de ces créations : celle de l'apparition de l'Homme s'appelait « Naw Rúz » !

Jusqu'à l'an 538 avant Jésus Christ, « Naw Rúz » n'était que la fête de la Création (de l'Homme). A partir de cette date, les Iraniens vont faire coïncider le jour du nouvel an avec le premier jour du Printemps. Ce changement de date se fit sous le règne de l'Empereur perse Cyrus le Grand qui libéra les Enfants d’Israël du joug des Babyloniens et fut chargé par Dieu de reconstruire le Temple de Jérusalem. Cyrus [de religion mazdéenne (Zoroastrisme)] a un rang important puisque non seulement il est connu comme le premier « promulgateur » d'une charte des Droits de l'Homme assurant notamment la liberté religieuse, mais surtout parce qu'il est appelé dans la Bible : « le berger, l'oint de l'Éternel » !

Depuis plus de 2 500 ans, les peuples de cette région (y compris - à part ceux de l'Iran - certains habitants de l'Afghanistan, du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan, de l'Inde, du Pakistan, de la Caucasie, de la Turquie et de l'Iraq) célèbrent joyeusement cette Fête de « Naw Rúz ».

Pour le calendrier iranien (qui est complètement différent du calendrier islamique et qui serait l'un des rares à commencer au Printemps), elle représente, en plus, le Jour de l'An (fêté pendant 12 jours, plus un 13ème jour pendant lequel on doit sortir de la maison pour une communion joyeuse avec la nature).

Malgré l'invasion de cette région par Alexandre de Macédoine, les armées de l'Islam, les hordes de Gengis Khan et de Tamerlan, et malgré les vicissitudes des temps, cette fête a persisté et, étant un point commun, a même servi, d'une certaine manière, à unir culturellement les peuples du Plateau de l'Iran...

Dans la mythologie, la tradition et la culture iranienne, « Naw Rúz » est considérée comme la Fête du Créateur, de l'apparition de l’Homme, la Fête de la Nature, de la Fécondité, de l'Espoir et de la Paix. Elle est également la Fête de la Famille, du Respect envers le chef de famille et des personnes âgées, de l'Amitié, de la Générosité, de la Joie et des Enfants…

Montréal, le 28 mars 2018 – Dans le cadre de la semaine d’action contre le racisme, le bureau Égyptien des Affaires Culturelle à Montréal avait organisé une exposition conférence avec l’artiste invitée Marlène Luce Tremblay.

Le thème de la soirée étant l’Égypte Immuable II, l’exposition de photo-peinture représentait l’influence de ce pays historique sur le patrimoine mondial. Parmi d’une quarantaine d’invités représentants plusieurs organismes culturels de la ville, on pouvait distinguer la présence de l’attaché culturel de la Suisse, l’attaché culturel de l’Égypte, le secrétaire du bureau égyptien à Montréal, les journalistes, les artistes aussi bien que le directeur des médias de la Communauté bahá’íe.

Il est à remarquer que la majorité des invités connaissaient la foi bahá’íe et ses principes ! Nombreuses questions ont été posée sur les activités de la foi à Montréal et dans le monde. Certains étaient même surpris que la foi bahá’íe existait en Terre Sainte avant la formation de l’État d’Israël !

Marlène Luce Tremblay dont les toiles ornaient les murs du bureau Égyptien des Affaires Culturelle à Montréal, est une artiste peintre et photographe qui réside à Hudson, Québec. Grâce à son œuvre et suite à de nombreux voyages au Moyen-Orient, elle offre une « archéologie » du monde arabe aux spectateurs. Cette démarche artistique a été entreprise en explorant l’Égypte et présenter des expositions tant au Canada qu’en Égypte dans le cadre de 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

L’Égypte Immuable II, l’exposition ouverte au public du 1er au 30 avril, au bureau des Affaires Culturelle de l’Égypte au 1, Place Ville-Marie.

Lancée pour la première fois en mars 2000, la Semaine d’actions contre le racisme (SACR) s’inscrit dans le cadre des événements annuels visant à souligner la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale célébrée le 21 mars.

Réalisée en complément à toutes les actions quotidiennes d’éducation, au regard notamment des méfaits du racisme et de la discrimination, la Semaine d’actions contre le racisme constitue un moment privilégié de réflexion, d’échange, de sensibilisation aux valeurs démocratiques de notre société ainsi qu’à l’importance des rapprochements et contacts interculturels.

Sur la photo, on se trouve avec l’attaché culturel d’Égypte, coordonnateur du festival Vues d’Afrique, consul général d’Égypte à Montréal, Consul général de Suisse, directeur des médias de Montréal, un cinéaste égyptien, Marlène Luce Tremblay avec un exemplaire de ses œuvres sur le mur en arrière ainsi que les représentants d’autres organismes culturels è Montréal.

Montréal, le 25 février 2018 -  Une trentaine d’amis de différents quartiers de la ville se sont rassemblés au centre bahá’í pour célébrer le premier jour des «jours intercalaires».

Les jours intercalaires, ou jours de Há, du 26 février au 1er mars inclus constituent une période de préparation au jeûne. Ils sont consacrés à l’hospitalité, à la charité et à l’échange de cadeaux. Les jours intercalaires ont le mérite d'être associés avec "la lettre Ha". La valeur numérique de cette lettre dans le système numérique arabe « abjad » est cinq, qui correspond au nombre potentiel des jours intercalaires. Dans les Ecrits saints, la lettre « Ha » a reçu plusieurs significations spirituelles, parmi lesquelles celle d'un symbole de l'essence de Dieu.

Le calendrier bahá'i fut créé par le Báb « Héraut de l’Ère nouvelle » en 1844, l'année qui marque le début de cette religion universelle. Basé sur l'année solaire, il débute le 21 Mars, avec l'équinoxe de printemps et se divise en 19 mois de 19 jours, plus quatre jours intercalaires qui amènent au compte d'une année. Chaque nouveau jour commence au coucher du soleil. Tous les quatre ans, un cinquième jour intercalaire joue le rôle du 29 février dans le calendrier grégorien. Le Báb nomma les mois selon la qualification des attributs de Dieu.

Pendant ces jours-là, les bahá'is reçoivent leurs amis ou leur rendent visite, et viennent en aide aux nécessiteux.  Le jour de l'an bahá'í, comme celui de la Perse antique, est défini par l’astronomie ; il commence à l'équinoxe du printemps (21 mars), et l'ère bahá'íe commence à la déclaration du Báb (1844 après J.C.--1260 après l'hégire).

Le Báb n'avait pas fixé de place précise pour les jours intercalaires dans le nouveau calendrier. Le Kitáb-i-Aqdas « Le livre le Plus Saint » résout cette question en assignant aux jours "excédentaires" une place fixe dans le calendrier, précédant immédiatement le mois de `Ala', la période de jeûne.

« ... ces jours de générosité qui précèdent la période de restrictions, … » Bahá'u'lláh a enjoint à ses adeptes de consacrer ces jours à la fête, aux réjouissances et à la charité. Dans une lettre écrite de la part de Shoghi Effendi (le Gardien de la foi bahá’íe), il est expliqué que « les jours intercalaires sont spécialement réservés à l'hospitalité, au don de présents, etc. ».

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