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Une nuit mémorable…

  • Photo du rédacteur: Envoyé spécial
    Envoyé spécial
  • 23 mai
  • 2 min de lecture

Montréal, le 23 mai 2025 — Dans les quartiers de Montréal comme aux quatre coins du monde, les bahá’ís et leurs amis se sont rassemblés dans une atmosphère d’exaltation spirituelle pour célébrer l’anniversaire d’un événement d’une portée incommensurable : la déclaration du Báb. Cette nuit, empreinte de mystère et de lumière, fut honorée avec une ferveur renouvelée.

Dans le quartier Saint-Laurent, un rassemblement virtuel a réuni une douzaine d’âmes sincères, incluant des amis des quartiers Cœur de l’Est et d’Anjou. Ensemble, ils ont partagé un programme soigneusement préparé, ponctué de vidéos évoquant les instants bouleversants de cette nuit sacrée, survenue il y a 182 ans dans une humble chambre à l’étage supérieur d’une maison discrète à Shíráz, dans le sud de l’Iran — une chambre devenue sanctuaire par la révélation qui s’y est manifestée.

Parmi les textes récités, la « Prière de souvenance » révélée par Bahá’u’lláh fut prononcée avec solennité. On y lit :« Je témoigne que tu révèles la souveraineté de Dieu et son empire, la majesté de Dieu et sa grandeur, que les Soleils d’anciennes splendeurs rayonnent au ciel de ton irrévocable décret, que la Beauté de l’Invisible brille sur l’horizon de la création... »1Des paroles d'une profondeur saisissante, évoquant la puissance créatrice de la Parole divine et l’émergence d’un ordre nouveau.

En vérité, cette nuit du 23 mai 1844 fut bien plus qu’un moment historique — elle fut l’aurore d’un âge nouveau. Une ère s’est ouverte ce soir-là, illuminée par « un savoir étonnamment profond, une éloquence d'une vigueur entraînante, une piété d'une ferveur inégalable, un courage farouche comme celui du lion, une abnégation pure et sainte… » Des qualités incarnées par les premiers croyants, qui défièrent l’ordre établi et insufflèrent une force vitale dans l’âme de leur société.2

L’an 1844, année de la déclaration du Báb, marque ainsi le point de départ du calendrier bahá’í, le calendrier Badí’, institué et confirmé par Bahá’u’lláh.« L’adoption d’un nouveau calendrier à chaque dispensation est un symbole du pouvoir de la Révélation divine de remodeler la perception humaine de la réalité matérielle, sociale et spirituelle… » Cette reconfiguration du temps sacralise les instants, redéfinit notre position dans l’univers et rythme la vie selon une mesure céleste.3

Avec cette déclaration prodigieuse, l’aube d’un Âge promis s’est levée — une aube qui annonce non seulement l’accomplissement des prophéties passées, mais l’unification et la régénération de toute l’humanité. Oui, cette nuit fut vraiment mémorable. Elle continue de résonner dans le cœur des peuples comme un appel au renouveau, à la justice et à l’unité.


Sources :

1- Bahá'u'lláh, Prière de souvenance

2- Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous

3- La Maison universelle de justice

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