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Montréal, le 17 juin 2023 - Quelque 300 participants, de toute origine, ont assisté à une conférence d'une journée, la deuxième à Montréal, dans le grand auditorium du Collège Jean-de-Brébeuf. Ils sont venus de partout dans la ville, même aussi loin que la banlieue de Toronto ! - des bahá'ís avec leurs amis, leurs voisins et leurs collègues de travail, afin d'être un partenaire actif de la « Vision de Bahá'u'lláh pour l'humanité ».

Des visionnaires comme Alan DeSousa, conseiller municipal de ville de Montréal, maire de l'arrondissement de Saint-Laurent et actuellement vice-président responsable du développement durable, de l'environnement, des parcs et des espaces verts, Aref Salem, Conseiller de la Ville et chef de l'opposition officielle, Gabriela Guilbault, « organisatrice » communautaire  de femmes internationales murs brisés et du programme Mtl de CHINDAÏ, Kadiétou Savadogo, directrice générale du Centre communautaire Bon Courage Place Benoît et son conjoint, ont participé activement aux ateliers et aux séances plénières de la conférence.

Organisé par le Comité d'enseignement et du groupement de la région de Montréal, cette conférence a donné aux participants l'occasion de mieux comprendre la nature de l'entreprise spirituelle dans laquelle ils sont engagés, de prendre conscience du chemin parcouru jusqu'à présent et d'approfondir leur compréhension des exigences de l'étape actuelle de la réalisation du Plan divin. Ils s'efforceront de mieux apprécier le privilège de faire partie d'une communauté qui a fixé son regard sur la transformation spirituelle et matérielle de la société, et la chance d'être reliés par des liens d'amour et de camaraderie avec des frères et des sœurs dans un effort global, chacun travaillant dans le même cadre d'action, tous unis sous l'ombre protectrice de l'Alliance.

C'était une deuxième occasion qu'un rassemblement bahá'í réunissait un nombre important de nos amis de la communauté chinoise de Montréal. En plus des discussions en plénière et en petits groupes, un programme animé pour les enfants a permis à de nombreuses familles d'y assister.

Le programme comprenait 14 d'ateliers avec des thèmes spécifiques tels que Construire des communautés dynamiques, Contribuer à la transformation sociale et les projets éducatifs et l'Institut de formation, faisaient partie de la consultation. Les jeunes et les enfants avaient également leurs propres ateliers et thèmes de travail ! Ils ont utilisé l'art comme moyen par excellence pour exprimer leurs points de vue sur la façon de construire un monde meilleur !

Le thème de conférence a été basé sur les objectifs du Plan de neuf ans mis en exécution en 2022 par la Maison universelle de justice et l'inspiration des individus et des communautés à libérer leur potentiel pour réaliser ces objectifs.

Montréal, le 29 mai 2023 – Les amis des quartiers « Cœur de l’Est », Anjou et Saint-Laurent se sont réunis pour commémorer l’ascension du Messager universel de Dieu à l’aube de cette matinée mémorable ! L’âme immortelle de la Manifestation de Dieu, Bahá’u’lláh, a pris son envol vers le Royaume éternel, à l'aube du 29 mai 1892, huit heures après le coucher du soleil.

Neuf mois déjà avant son ascension, Bahá'u'lláh, comme l'atteste 'Abdu'l-Bahá, avait exprimé son désir de quitter ce monde. A partir de ce moment-là, il devint de plus en plus évident, d'après le ton des remarques faites à ceux qui parvenaient en sa présence, que le terme de sa vie terrestre approchait, bien qu'il s’abstînt d'en parler ouvertement à qui que ce soit. Pendant la nuit qui précéda le 8 mai 1892, il contracta une légère fièvre qui, bien qu'aggravée le jour suivant, baissa peu après. Il continua à donner audience à certains amis et pèlerins, mais il fut bientôt visible qu'il n'allait pas bien. La fièvre le reprit, plus violente que la première fois, son état général alla sans cesse en empirant, et des complications survinrent qui aboutirent finalement à son ascension, dans sa soixante-quinzième année. Son esprit, enfin libéré de la pénible étreinte d'une vie surchargée de tribulations, avait pris son essor vers ses « autres domaines », domaines « sur lesquels les yeux du peuple des noms ne se sont jamais posés ».

Bahá'u'lláh fut donc emmené pour son dernier repos dans la pièce la plus septentrionale de la demeure de son gendre qui, des trois maisons contiguës au manoir, à l'ouest, occupait la position nord. Il fut inhumé peu après le coucher du soleil, le jour même de son ascension …​

Avec l'ascension de Bahá'u'lláh se termine une période qui, sous bien des rapports, reste sans parallèle dans l'histoire religieuse du monde. Le premier siècle de l'ère Bahá'í avait atteint maintenant le milieu de son cours. Une époque que nulle période des dispensations antérieures ne surpassa pour sa sublimité, sa fécondité et sa durée, caractérisée, sauf pour un court intervalle de trois ans, par un demi-siècle de révélation continue et progressive, était révolue. Le message proclamé par le Báb avait produit son fruit d'or. La phase la plus importante, sinon la plus spectaculaire de l'âge héroïque, était achevée. Le Soleil de Vérité, l'astre le plus grand du monde, s'était levé dans le Siyáh-Chàl (cachot sous terrain de prison) de Tihrán; il avait dissipé les nuages qui l'entouraient à Baghdád, avait subi une éclipse momentanée à Andrinople, en s'élevant vers son apogée, et il s'était finalement couché à 'Akká, pour ne plus reparaître avant un millénaire complet. 

Un témoin oculaire a écrit :

Extérieurement, il était un prisonnier, condamné et lésé, mais en réalité, il était le Soleil de gloire, la Manifestation de la grandeur et de la majesté, le Roi du Royaume de l'équilibre et de la dignité. Bien qu'Il ait fait preuve de beaucoup de compassion et d'amour bienveillant, qu'Il ait abordé tous ceux qui venaient en Sa présence avec tendresse et humilité, et qu'Il ait souvent fait des remarques humoristiques pour les mettre à l'aise, malgré cela, personne, qu'il soit fidèle ou incrédule, instruit ou non, sage ou insensé, n'était capable de prononcer dix mots en Sa présence de la manière habituelle de tous les jours. En fait, beaucoup d'entre eux se trouvaient tremblants, avec un défaut d'élocution. 

Sources :

  • Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous
  • Haji Mirza Heydar Ali, cité dans Révélation de Bahá’u’lláh

 

 

 

Montréal, le 7 mai 2023 - Bahá'u'lláh, dans l'un de ses écrits intitulé « Les bonnes nouvelles », dit : « Bien qu'une forme républicaine de gouvernement soit avantageuse pour tous les peuples du monde, la majesté de la royauté est un des signes de Dieu. Nous ne désirons pas que les pays du monde en restent dépourvus. Si les gens avisés combinent ces deux formes en une, grande sera leur récompense en la présence de Dieu. »

Le couronnement d'un nouveau roi a ouvert de nouvelles portes et de nouvelles perspectives sans précédentes à la vision de l'humanité ! Ce fut une autre occasion d'attirer l'attention des peuples du monde sur la foi bahá'íe, aussi subliminale soit-elle !

Lors de la cérémonie de couronnement à l'abbaye de Westminster, une attention particulière a été accordée à la présence des délégations religieuses et les nations autochtones avec à leur tête la représentante de la communauté bahá'íe du Royaume-Uni, une dame portant un OBE (Ordre de l'Empire britannique) décerné par la défunte reine elle-même ! Le présentateur de la chaîne de télévision BBC a spécifiquement mentionné la Foi bahá'íe au cours de la procession des représentants de diverses religions. Une fois de plus, le nom de la Foi a été entendu dans cette majestueuse abbaye qui a accueilli plusieurs rassemblements interconfessionnels dirigés par le Prince Philip, Duc d'Édimbourg en personne !

Une cérémonie digne a eu lieu dimanche à l'occasion du couronnement du nouveau roi à l'église Christ Church de Montréal, en présence de quelque 200 dignitaires, représentants de divers paliers de gouvernements et représentants de diverses religions, y compris la communauté bahá'íe.

Dans son discours, l'honorable J. Michel Doyon, Q.C., 29e lieutenant-gouverneur du Québec, a souhaité une nouvelle ère d'unité et de communion des nations sous le nouveau monarque ! Plus tard, lors d'une conversation avec un membre de la communauté bahá'íe de Montréal, il a insisté sur le rôle essentiel des religions, en particulier de la foi bahá'íe, en tant que catalyseur, pour introduire la vérité fondamentale de toutes les religions, à savoir l'unité de l'humanité ! Il a également souhaité que l'humanité comprenne un jour comment les religions ont été la cause de l'unité de l'humanité plutôt que l'animosité et dispersion véhiculés par leurs adeptes ! Il a exprimé ses bons vœux pour la communauté bahá'íe !

Au cours d'une conversation avec le très révérend Bertrand Olivier, doyen et recteur de la Christ Church, il a mentionné qu'il souhaitait vivement assister à la commémoration du centenaire du décès de 'Abdu'l-Bahá à l’église unie Saint-James, mais qu'il était en service ailleurs ! Il envisage d'organiser une réunion pour rassembler les chefs religieux de Montréal dans un forum d'unité et d’entendement !

La conversation la plus intéressante a été celle avec le Dr Nichols Capozzoli, directeur de la musique à la cathédrale ! Il a expliqué qu'il avait choisi la musique de cette célébration en partant de l'idée de la proximité de Dieu au lever et au coucher du soleil, en honorant le réveil du monde et en le remettant entre les mains de Dieu lorsque nous allons nous reposer. Cette idée a été magistralement interprétée par une chorale de cinquante voix, composée de différentes nations et origines ethniques, y compris un bébé des Premières Nations sur le sac à dos de sa mère !

Il est à noter que c'est Herbert Symonds, vicaire de Christ Church (1860-1921) qui a présenté 'Abd'ul-Bahá aux 1200 membres de la congrégation présents à Saint James's United Church où il a donné une conférence le 5 septembre 1912.

Montréal, le 23 mai 2023 - Shoghi Effendi, le défunt Gardien de la Foi bahá'íe, écrit dans une lettre adressée à la Communauté bahá'íe de l'Inde que « les croyants doivent organiser des rassemblements pour les bahá'ís exactement 2 heures et 11 minutes après le coucher du soleil le 22 mai 1944*, car c'est l'heure exacte à laquelle le Báb a déclaré sa mission à Mulla Hussayn. Ils devraient également organiser des rassemblements publics le 23 mai et s'assurer le soutien d'éminents amis de la Foi en tant qu'orateurs, ainsi que d'orateurs bahá'ís, à cette occasion. Ils devraient, dans la mesure du possible, organiser des rassemblements festifs à cette époque, donner des banquets auxquels les amis de la Cause et les croyants sont présents, obtenir autant d'espace que possible dans la presse indienne, et en général concevoir les moyens de faire de cette célébration une fête glorieuse et mémorable. »1

Dans les quartiers de Montréal et dans le monde entier, les bahá'ís et leurs amis ont célébré cette occasion propice dans la joie et l'allégresse.

Dans le quartier Saint-Laurent, un rassemblement de célébration a eu lieu par vidéoconférence avec une douzaine d'amis, y compris des amis de Cœur de l'Est et d'Anjou. Un programme digne de ce nom avec des vidéos retraçant l'événement de cette nuit mémorable, il y a 180 ans, qui s'est déroulée dans une chambre à l’étage supérieur d'une modeste maison située dans un coin obscur de la ville de Shiraz, dans le sud de l'Iran !

Dans la « Prière de souvenance » révélée par l'auteur de la foi bahá'íe et qui est récitée lors de ces événements, il affirme : « Je témoigne que tu révèles la souveraineté de Dieu et son empire, la majesté de Dieu et sa grandeur, que les Soleils d’anciennes splendeurs rayonnent au ciel de ton irrévocable décret, que la Beauté de l’Invisible brille sur l’horizon de la création. J’atteste aussi qu’un seul trait de ta Plume promulgue ton commandement « sois ! », divulgue le secret caché de Dieu, appelle à l’existence toutes les créatures et suscite toutes les révélations. »2

L'événement de cette nuit mémorable du 23 mai fut en effet une ouverture vers « … le chemin de l'ère nouvelle. … un savoir étonnamment profond, une éloquence d'une vigueur entraînante, une piété d'une ferveur inégalable, un courage farouche comme celui du lion, une abnégation pure et sainte, une résolution ferme comme le roc, une pénétration d'une portée stupéfiante, … un pouvoir de persuasion alarmant pour leurs opposants, un exemple de foi et une règle de conduite qui défièrent et révolutionnèrent l'existence de leurs compatriotes. »3

L'année de la déclaration du Báb en 1844 marque le début du calendrier bahá'í, connu sous le nom de calendrier Badí', confirmé et adopté par Bahá'u'lláh.

« L'adoption d'un nouveau calendrier à chaque dispensation est un symbole du pouvoir de la Révélation divine de remodeler la perception humaine de la réalité matérielle, sociale et spirituelle. Grâce à lui, les moments sacrés sont distingués, la place de l'humanité dans le temps et l'espace est réimaginée et le rythme de la vie est remanié. »4

Avec cette déclaration historique, l'aube d'un âge qui annonce la consommation de tous les âges s'est levée.

 

*En l'an 2023, la date était le 23 mai.

Sources :

1- Shoghi Effendi, LETTRES ADRESSÉES à l'ASN de l'Inde, datée le 22 juin 1943

2- Bahá'u'lláh, Prière de souvenance

3- Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous

4- La Maison universelle de justice

Montréal, samedi le 29 avril 2023 - Un magnifique Concert d’une durée de 60 minutes offert par Marguerite Bilodeau a transformé l’âme des participants au 9ème jour du festival de Riḍván. Une artiste talentueuse et multidisciplinaires qui joue plusieurs instruments accompagnés de sa voix angélique en un âge avancé représentait parfaitement l’esprit de cet événement qui a été célébré à travers le monde entier.

Marguerite Bilodeau, 87 ans, est mère de 5 enfants, elle a 10 petits-enfants, et un arrière-petit-fils. Elle a pratiqué le métier d’infirmière pendant plus de 25 ans et maintenant elle gère son entreprise intitulée Marguerite & Soleil.

Marguerite est productrice, écrivaine, artiste peintre et une musicienne accomplie. Elle a étudié le piano, la guitare, la flûte à bec, le violoncelle, le clavecin, les harpes celtiques et paraguayennes. Elle a composé plus de 60 chansons en français et en anglais.

Paix, Justice et Joie de vivre sont des mots qui l’enveloppent comme un gant. Elle s’engage à sensibiliser les gens de tout âge à la culture de la Paix.

La célébration du 9ème jour de Riḍván a eu lieu au Centre bahá’í de Montréal en présence d’une trentaine de personnes venant de tous les coins de la ville. Des célébrations semblables ont eu lieu dans les autres quartiers également.

À propos des douze jours de séjour de Bahá'u'lláh dans le jardin de Najibiyyih, Nabil, le chroniqueur de l’époque, écrit :

Chaque jour, du matin au soir, je le (Bahá'u'lláh) voyais sans cesse occupé à converser avec le flot de visiteurs qui ne cessaient d'arriver de Baghdád. Pas une seule fois je ne pus découvrir, dans les paroles qu'il prononçait, le moindre indice de dissimulation.

Quant à la signification de cette déclaration, laissons Bahá'u'lláh lui-même nous en révéler l'importance. Saluant cette circonstance historique comme le « plus grand festival », le « roi des festivals », le « festival de Dieu », il le caractérise dans son Kitáb-i-Aqdas comme le jour où « toutes choses créées ont été plongées dans l'océan de la purification », tandis que, dans une de ses tablettes spécifiques, il y fait allusion comme au jour où « les brises du pardon ont soufflé sur toute la création ».

« Réjouis-toi ! -Que ton allégresse soit extrême, ô peuple de Bahá », écrit-il dans une autre tablette, « en te remémorant le jour de suprême félicité, le jour où la langue de l'Ancien des jours a parlé, quand il quitta sa demeure pour se rendre au lieu d'où il déversa, sur la création entière, les splendeurs de son nom, le très-Miséricordieux ... Si Nous révélions les secrets cachés de ce jour, tout ce qui demeure sur la terre et dans les cieux tomberait en défaillance et mourrait, excepté ceux que Dieu, le Tout-Puissant, l'Omniscient, le très-Sage, préserverait ».

Le départ de Bahá'u'lláh du jardin du Ridvan, à midi, le 3 mai 1863, vit se dérouler des scènes d'enthousiasme tumultueux non moins spectaculaires, et même encore plus touchantes, que celles qui avaient salué son départ de sa suprême demeure à Baghdád. « Le grand tumulte », écrit un témoin oculaire, « associé, dans nos esprits, au jour du rassemblement, le jour du jugement, nous en fûmes les spectateurs en cette occasion. Croyants et incroyants sanglotaient et se lamentaient pareillement. Les chefs et les notables qui s'étaient rassemblés furent frappés d'étonnement. L'émotion atteignit un tel degré de profondeur que nul langage ne peut la décrire et qu'aucun observateur n'aurait pu échapper à sa contagion. »

Monté sur son coursier, un étal aubère de la plus pure race, le meilleur que ses adorateurs avaient pu acheter pour lui, et laissant en arrière une multitude d'admirateurs fervents qui s'inclinaient, il s'éloigna vers la première étape d'un voyage qui devait le mener à la ville de Constantinople. « Nombreuses furent les têtes », raconte Nabil, lui-même témoin de cette scène mémorable, « qui, de tous côtés, se courbaient dans la poussière, aux pieds de son cheval, embrassant ses sabots, et innombrables furent ceux qui s'élançaient pour étreindre ses étriers. » « Qu'il fut grand', atteste un compagnon de route, « le nombre de ceux qui, personnifications de la fidélité, se jetèrent devant ce destrier, préférant la mort à la séparation d'avec leur Bien-Aimé ! J'ai l'impression que ce coursier béni foula aux pieds les corps de ces âmes au cœur pur. » « Ce fut Lui » (Dieu), déclare Bahá'u'lláh lui-même, « qui me permit de quitter la ville » (Baghdád), revêtu d'une majesté telle que nul, sauf les négateurs et les malveillants, ne pouvait manquer de reconnaître. » Ces marques d'hommage et de dévotion continuèrent de l'entourer jusqu'à ce qu'il soit installé à Constantinople.

  • Source : Shoghi Effendi : Dieu passe près de nous

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