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Montréal, le samedi 15 juin 2024 - L'éducation en partenariat avec nos communautés est une démarche essentielle pour renforcer le tissu social et promouvoir le développement durable. C'est dans cet esprit que le récent événement à Montréal a rassemblé 250 personnes, incluant parents et enfants, pour réfléchir sur la manière dont les principes bahá’ís peuvent enrichir nos initiatives éducatives locales.

La journée a débuté par une session inaugurale mettant en lumière l'importance cruciale de l'éducation dans nos communautés, citant les paroles éclairantes de Bahá’u’lláh : 

« Considérez l’homme comme une mine riche en pierres précieuses d’une valeur inestimable. Seule l’éducation peut l’amener à en livrer les trésors et permettre à l’humanité d’en profiter. »

Ce passage de Lawh-i-Maqsúd cité dans les Tablettes de Bahá’u’lláh, a servi de fondement pour les discussions enrichissantes qui ont suivi.

Les participants ont été divisés en douze ateliers de travail, où ils ont échangé des idées sur la manière de renforcer leur capacité à servir leurs communautés respectives. Les jeunes, âgés de 11 à 14 ans, ont également joué un rôle actif dans ces échanges, soulignant l'importance de leur engagement dans le développement communautaire.

Cette conférence a non seulement poursuivi les réflexions des années précédentes sur l'unité et l'action collective, mais elle a également mis en avant l'Institut de formation comme un outil vital pour autonomiser les communautés locales. En intégrant les enseignements de Bahá’u’lláh à des pratiques éducatives concrètes, cette approche favorise un développement harmonieux et durable, tant matériel que spirituel.

L'éducation spirituelle a été un thème récurrent tout au long de la journée, rappelant l'héritage riche des communautés bahá’íes dans la promotion de l'apprentissage et de l'éducation depuis leur création en Iran jusqu'à leur expansion en Inde et ailleurs. Aujourd'hui, avec plus de cinquante-six mille étudiants dans les établissements scolaires bahá’ís en Inde, cet engagement continue de porter ses fruits en formant la prochaine génération de leaders et de serviteurs de la société.

Enfin, la soirée artistique et musicale qui a conclu l'événement a permis de célébrer non seulement les accomplissements de la journée, mais aussi l'unité et la diversité qui caractérisent la communauté montréalaise. Des dizaines de musiciens, chanteurs et artistes ont créé une atmosphère vibrante, illustrant parfaitement l'esprit de collaboration et de célébration qui anime ces initiatives.

En résumé, cette conférence à Montréal a non seulement renforcé les liens au sein des communautés locales, mais elle a également inspiré chacun à contribuer activement à un avenir meilleur, aligné sur les valeurs universelles de justice, d'équité et de progrès pour tous.

Montréal, le 7 juin 2024 - Le cégep Vanier a été l'hôte d'un rassemblement communautaire organisé par les jeunes du quartier Saint-Laurent.

Le rassemblement comprenait des présentations faites par les membres du groupe de jeunes juniors, basées sur ce qu'ils apprennent dans le cadre de leurs études communes, ainsi que de la musique. Les membres du groupe ont également présenté leur énoncé de mission pour ceux qui n'étaient pas familiers avec ce qu'est ou ce que fait un groupe de jeunes.

Les parents, la famille et les amis, ainsi que les membres de la communauté au sens large, ont écouté avec admiration les présentations et ont pris part aux chants et à la musique. Des sujets aussi variés que la protection et la préservation de la nature, le secret de la réussite dans la vie, le service à la famille et au voisinage, la véracité des propos et la générosité n'étaient que quelques-uns des exposés présentés dans les deux langues.

De nombreux parents ont apporté des rafraîchissements pour couvrir tous les pupitres et se sont assurés que chacun en reçoive une portion ! Pendant que les rafraîchissements étaient servis, les jeunes participants se sont assis avec les parents et les visiteurs dans plusieurs ateliers pour écouter leurs aînés et partager avec eux leurs réflexions sur les sujets présentés. La conversation était animée et, tout le monde a encouragé et soutenu le projet.

Ce projet de formation des jeunes a été lancé il y a environ deux ans par quelques enthousiastes d'autres quartiers de Montréal et consiste actuellement en un groupe de 12 jeunes qui se réunissent chaque semaine dans l'une des salles de classe du collège Vanier, étudient et discutent d'un certain nombre de principes liés aux vertus. Ils essaient de les mettre en pratique à travers leurs comportements dans leur vie quotidienne.

Le programme d’autonomisation spirituelle des jeunes est un mouvement mondial qui inspire les jeunes, les parents et les membres de la communauté à travailler ensemble pour un monde meilleur. Au cours des dix dernières années, le programme s'est développé à travers le Canada, passant du soutien d'un petit groupe de jeunes à celui de quelques centaines de jeunes. 

Ce programme n'est pas de nature religieuse et n'inculque pas aux participants des lois ou des enseignements fondés sur la foi. Il s'appuie sur des normes morales profondes et universelles pour les inciter à prendre en charge leur propre développement et à contribuer au progrès de leur communauté. Les supports utilisés par le programme sont remplis de concepts moraux inspirés des principes bahá'ís, tels que la recherche de l'espoir dans les moments de désespoir et la recherche de l'excellence en toutes choses. 

Montréal, le 23 mai 2024 - Dans les quartiers comme dans le monde entier, les bahá'ís et leurs amis ont célébré dans la joie et l'allégresse cette occasion propice qu'est la déclaration du Báb, le héraut de la dispensation bahá'íe !

Dans le quartier Saint-Laurent, un rassemblement de célébration a eu lieu par vidéoconférence avec la participation d'un grand nombre d'amis, y compris des amis de " Cœur de l'Est ", d'Anjou, de Mont-Royal, de Côte Saint-Luc et de plusieurs communautés environnantes au Québec. Un programme digne de ce nom retraçant l'événement de cette nuit mémorable, il y a 181 ans, a été présenté. Cet épisode s'est déroulée dans une chambre à l’étage supérieur d'une modeste maison située dans un coin obscur de la ville de Chiráz, dans le sud de l’Iran, !

Shoghi Effendi, le défunt Gardien de la Foi bahá'íe, écrit dans une lettre adressée à la Communauté bahá'íe de l'Inde que « les croyants doivent organiser des rassemblements pour les bahá'ís exactement 2 heures et 11 minutes après le coucher du soleil le 22 mai 1944*, car c'est l'heure exacte à laquelle le Báb a déclaré sa mission à Mulla Hussayn. Ils devraient également organiser des rassemblements publics le 23 mai et s'assurer le soutien d'éminents amis de la Foi en tant qu'orateurs, ainsi que d'orateurs bahá'ís, à cette occasion. Ils devraient, dans la mesure du possible, organiser des rassemblements festifs à cette époque, donner des banquets auxquels les amis de la Cause et les croyants sont présents, obtenir autant d'espace que possible dans la presse indienne, et en général concevoir les moyens de faire de cette célébration une fête glorieuse et mémorable. »1

Dans la « Prière de souvenance » révélée par l'auteur de la foi bahá'íe et qui est récitée lors de ces événements, il affirme : « Je témoigne que tu révèles la souveraineté de Dieu et son empire, la majesté de Dieu et sa grandeur, que les Soleils d’anciennes splendeurs rayonnent au ciel de ton irrévocable décret, que la Beauté de l’Invisible brille sur l’horizon de la création. J’atteste aussi qu’un seul trait de ta Plume promulgue ton commandement « sois ! », divulgue le secret caché de Dieu, appelle à l’existence toutes les créatures et suscite toutes les révélations. »2

L'événement de cette nuit mémorable du 23 mai fut en effet une ouverture vers « … le chemin de l'ère nouvelle. … un savoir étonnamment profond, une éloquence d'une vigueur entraînante, une piété d'une ferveur inégalable, un courage farouche comme celui du lion, une abnégation pure et sainte, une résolution ferme comme le roc, une pénétration d'une portée stupéfiante, … un pouvoir de persuasion alarmant pour leurs opposants, un exemple de foi et une règle de conduite qui défièrent et révolutionnèrent l'existence de leurs compatriotes. »3

L'année de la déclaration du Báb en 1844 marque le début du calendrier bahá'í, connu sous le nom de calendrier Badí', confirmé et adopté par Bahá'u'lláh.

« L'adoption d'un nouveau calendrier à chaque dispensation est un symbole du pouvoir de la Révélation divine de remodeler la perception humaine de la réalité matérielle, sociale et spirituelle. Grâce à lui, les moments sacrés sont distingués, la place de l'humanité dans le temps et l'espace est réimaginée et le rythme de la vie est remanié. »4

Avec cette déclaration historique, l'aube d'un âge qui annonce la consommation de tous les âges s'est levée.

 

*En l'an 2024, la date était le 23 mai.

Photo: Golgasht Mossafai - cour de la mosquée du vendredi à Chiráz où le Báb avait l'habitude de prier.

Sources : 

1- Shoghi Effendi, LETTRES ADRESSÉES AU N.S.A. OF INDIA, 22 juin 1943

2- Bahá'u'lláh, Prière de souvenance

3- Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous

4- La Maison universelle de justice

Montréal, le 28 mai 2024 - Des amis des quartiers Saint-Laurent, Côte Saint-Luc, NDG, Outremont, Mascouche et Guyane française se sont rassemblés pour commémorer l'ascension du Messager universel de Dieu à l'aube de ce matin mémorable ! L'âme immortelle de la Manifestation de Dieu, Bahá'u'lláh, s'est envolée vers le Royaume éternel à l'aube du 28 mai 1892, huit heures après le coucher du soleil.

Neuf mois déjà avant son ascension, Bahá'u'lláh, comme l'atteste 'Abdu'l-Bahá, avait exprimé son désir de quitter ce monde. A partir de ce moment-là, il devint de plus en plus évident, d'après le ton des remarques faites à ceux qui parvenaient en sa présence, que le terme de sa vie terrestre approchait, bien qu'il s’abstînt d'en parler ouvertement à qui que ce soit. Pendant la nuit qui précéda le 8 mai 1892, il contracta une légère fièvre qui, bien qu'aggravée le jour suivant, baissa peu après. Il continua à donner audience à certains amis et pèlerins, mais il fut bientôt visible qu'il n'allait pas bien. La fièvre le reprit, plus violente que la première fois, son état général alla sans cesse en empirant, et des complications survinrent qui aboutirent finalement à son ascension, dans sa soixante-quinzième année. Son esprit, enfin libéré de la pénible étreinte d'une vie surchargée de tribulations, avait pris son essor vers ses « autres domaines », domaines « sur lesquels les yeux du peuple des noms ne se sont jamais posés ».

Bahá'u'lláh fut donc emmené pour son dernier repos dans la pièce la plus septentrionale de la demeure de son gendre qui, des trois maisons contiguës au manoir, à l'ouest, occupait la position nord. Il fut inhumé peu après le coucher du soleil, le jour même de son ascension …​

Avec l'ascension de Bahá'u'lláh se termine une période qui, sous bien des rapports, reste sans parallèle dans l'histoire religieuse du monde. Le premier siècle de l'ère Bahá'í avait atteint maintenant le milieu de son cours. Une époque que nulle période des dispensations antérieures ne surpassa pour sa sublimité, sa fécondité et sa durée, caractérisée, sauf pour un court intervalle de trois ans, par un demi-siècle de révélation continue et progressive, était révolue. Le message proclamé par le Báb avait produit son fruit d'or. La phase la plus importante, sinon la plus spectaculaire de l'âge héroïque, était achevée. Le Soleil de Vérité, l'astre le plus grand du monde, s'était levé dans le Siyáh-Chàl (cachot sous terrain de prison) de Tihrán; il avait dissipé les nuages qui l'entouraient à Baghdád, avait subi une éclipse momentanée à Andrinople, en s'élevant vers son apogée, et il s'était finalement couché à 'Akká, pour ne plus reparaître avant un millénaire complet. 

Un témoin oculaire a écrit :

Extérieurement, il était un prisonnier, condamné et lésé, mais en réalité, il était le Soleil de gloire, la Manifestation de la grandeur et de la majesté, le Roi du Royaume de l'équilibre et de la dignité. Bien qu'Il ait fait preuve de beaucoup de compassion et d'amour bienveillant, qu'Il ait abordé tous ceux qui venaient en Sa présence avec tendresse et humilité, et qu'Il ait souvent fait des remarques humoristiques pour les mettre à l'aise, malgré cela, personne, qu'il soit fidèle ou incrédule, instruit ou non, sage ou insensé, n'était capable de prononcer dix mots en Sa présence de la manière habituelle de tous les jours. En fait, beaucoup d'entre eux se trouvaient tremblants, avec un défaut d'élocution.  

Photo : Courtoisie des archives du Centre mondial bahá'í - le mausolée de Bahá'u'lláh, 1952

Sources :

  • Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous
  • Haji Mirza Heydar Ali, cité dans Révélation de Bahá’u’lláh

Montréal, le 21 septembre 2023 - Dans une atmosphère musicale et sous un ciel bleu, la traditionnelle cérémonie pour la Journée internationale de la paix s'est déroulée à Saint-Laurent au parc Beaudet, aussi appelé le « parc de la Paix. » ! Cette cérémonie réunit chaque année, des élus dont des membres du conseil de l’arrondissement de Saint-Laurent, d’une dizaine de représentants des institutions et des organismes communautaires de l'arrondissement, du Comité interculturel de Saint-Laurent ainsi que de plusieurs élèves représentant les écoles de Saint-Laurent.
Rappelons que cet événement est organisé chaque année en partenariat avec l'Arrondissement de Saint-Laurent, le Comité interculturel de Saint-Laurent du COSSL (Comité des organismes sociaux de Saint-Laurent) et de la Communauté bahá'íe de Montréal.
Le thème de cette année « Action en faveur de la paix : Nos ambitions pour les Objectifs Mondiaux » est un appel à l’action qui reconnaît notre responsabilité individuelle et collective dans la promotion de la paix pour créer une culture de la paix et montrer le chemin pour le bien-être de l’humanité d’aujourd’hui et de demain.
Gigi Vidal, représentant le Comité interculturel de Saint-Laurent, a cité les paroles du Secrétaire général António Guterres, de l’ONU qui a déclaré : « La paix est nécessaire aujourd’hui plus que jamais. La guerre et les conflits provoquent la dévastation, la pauvreté et la faim et chassent des dizaines de millions de personnes de leur foyer. Le chaos climatique est omniprésent. Et même les pays pacifiques sont en proie à des inégalités et à une polarisation politique. Nous vous invitons pour agir en faveur de la paix ; lutter contre les inégalités, prendre des mesures contre le changement climatique, promouvoir la prospérité tout en protégeant la planète et promouvoir et protéger les droits de la personne » « Ensemble, nous pouvons contribuer à mener notre monde vers un avenir plus vert, plus équitable, plus juste et plus sûr pour tous. »
Elle a t
erminé en disant que « la paix mondiale est non seulement possible mais inévitable » et qu'il nous faut travailler pour avoir l'Unité dans la Diversité et la justice sociale.
Aref Salem, du Conseil d'arrondissement de Saint-Laurent, Conseiller de la Ville et Chef de l'opposition officielle pour qui le thème de la paix et la sécurité communautaire sont des sujets très chers, s'est exprimé sur l'importance de bâtir ensemble une planète en santé où on vivrait en harmonie avec autrui. Qu’on est privilégiés de pouvoir nous retrouver tous ensemble dans notre parc de la Paix pour célébrer la paix et l’harmonie qui règne ici à Saint-Laurent depuis de nombreuses années !

Le président de la Fédération pour la paix universelle a présenté leur activité annuelle "Route de la paix" et a lancé une invitation à participer à l’activité de cette année. La représentante du Club des Lions a présenté leur programme annuel " Concours des affiches de la paix. »
La présence et les prestations des jeunes du Centre communautaire Bon Courage Place Benoît (témoignages, slams, danses) et des jeunes de l’École internationale des Apprenants (messages très touchants sur la paix, poème, dessins) ont été accueillis chaleureusement et applaudis. Les trois étudiants en arts visuels du Cégep de Saint-Laurent ont réalisé une très belle murale collaborative ayant pour trame la thématique de cette journée. Tous ces jeunes très engagés pour la paix nous ont démontré par leurs talents qu’ils sont nos bâtisseurs de la paix et nos ambassadeurs et ambassadrices ! Qu’ensemble ils peuvent changer le monde !
Comme chaque année, une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes des conflits et des guerres.
La cérémonie s’est terminée dans une ambiance joviale, fraternelle et cordiale accompagnée de la musique de Jacques Proulx qui a créé une atmosphère chaleureuse avec son habilité professionnelle qui a réjouis nos coeurs !

 

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